Mon Histoire

Tout a commencé à la date du 10 juin 2015, ou l’on m’annonçait que ma réserve ovarienne est défaillante, que j’ai une IOP « Insuffisance ovarienne prématurée ». Que j’avais une chance maigre d’être enceinte naturellement à savoir 5%. Qu’il fallait m’aider médicalement. Tu demandes d’abord si c’est une blague, que c’est lorsque tu décides de faire un enfant que l’univers te tombe dessus.

Alors que j’ai tout fait bien, faire des études, trouver un boulot, profiter pleinement de la vie, et chercher le prince charmant en prenant pleins de casseroles et de déceptions. Une fois que tu trouves ce prince marchant que tu attendais depuis fort longtemps. On t’indique que c’est pas possible, que cela va être un grand combat. Et là; ce 10 Juin 2015, le medecin me parle, je ne réalise pas du tout. Il m’indique que nous allons faire un deuxième examen Bilans hormonaux (FSH, LH, Inhibe B, AMH…) pour confirmer le diagnostic.

Je continue à vaquer à mes occupations, c’est l’été et il fait beau, je suis dans le Gard. Toujours insouciante car j’ai tout fait bien jusqu’à présent, il n’y a pas de raisons à ce que cela continue.

Dans le 12 Août 2015, je reviens voir le médecin, si fièrement, je me suis dite, je vais par ouvrir cette enveloppe, car cela me gâcher mes jours où je profite pleinement du soleil et des activités dans le sud. Faut pas se gâcher la vie, elle est assez compliquée ainsi.

Et là, il m’annonce la nouvelle, qui sonne comme un couperet, vous deviez avoir recours au don d’ovocytes. Un traitement, tel que la stimulation ovarienne, ne vous apportera pas grand chose.

J’étais dans le sud pour effectuer un stage dans le cadre de ma reconversion professionnelle.  J’ai donc décidé d’agir, c’est un réel problème. Je dois contacter le centre de PMA à Vitry sur Seine et de Strasbourg (car mon prince charmant y réside). Je ne savais pas trop où j’allais résider car j’étais en recherche de boulot.

Toute joyeuse pour mon RDV du 12 septembre 2015 à la Clinique des Noriets de Vitry sur seine. La gynécologue n’était pas allée par Quatre chemins, aucun tact, déjà j’étais déboussolée. Elle m’indique que ce sera un don d’ovocytes, une vrai VRP, elle me propose directement un centre de PMA en grèce car c’est mieux d’y aller là-bas et que je devais prévoir une somme de 8000€ car la liste d’attentes en France c’est un désastre. Elle m’indique ceci : « Il y a pas de temps à perdre, je vais vous faire un protocole de soins que vous enverrez à la sécurité sociale ».

Je suis sortie de son bureau, je me suis dite plus jamais cette dame. C’est la catastrophe incarnée en terme de médecine. Le rendez-vous a duré 10 min. Aucune explication, elle n’a pris aucun temps avec moi.

Désormais, il me reste un rendez-vous, celui de Strasbourg, tous mes espoirs sont posés sur ce centre. Le 12 Octobre 2015, j’ai RDV à Mulhouse, et là à l’analyse de mes résultats, il m’indique que ce sera malheureusement un don d’ovocytes mais qu’il confirmera avec le staff « FIV » si une stimulation ovarienne peut être essayé dans mon cas. Et qu’au vu des résultats, on aurait du congeler mes ovocytes à l’âge de 26 ans. Mais cette décision, n’est pas systématique en France. Uniquement si on décèle un problème. Je me suis posée la question de savoir pour quelles raisons, dans les examens gynécologiques, la fertilité n’est pas abordé afin que des examens soient effectués pour chaque femme connaisse sa situation et prendre une décision et effectuer si le pronostic est alarmant la congélation des ses ovocytes.

RDV pris le  19 Novembre 2015 à Mulhouse, pour effectuer le comptage folliculaires antraux, il m’a annoncé que le service FIV a indiqué que mes résultats ne permettent pas en charge en FIV – Stimulation ovarienne. Mon combat commence depuis cette date du 19 Novembre 2015.

J’ai décidé de faire un blog pour expliquer mon parcours, ce sera ma thérapie pour aller mieux avec beaucoup d’humours. Rire me permettra de supporter cette douleur.

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